L’Agdal dans la dynamique des systèmes agraires des arganeraies des Haha (Haut-Atlas Occidental, Maroc) Auteur(s) : Faouzi, Hassan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Partout au Maghreb, les modes de gestion « traditionnels » et les institutions coutumières ont été fortement désorganisés au cours du xxe siècle. Dans le Haut Atlas marocain cependant, les institutions locales intervenant dans la gestion des ressources naturelles communes (eau, forêts, parcours) se maintiennent aujourd’hui encore, protégées par un isolement relatif et une histoire particulière. L’agdal, mise en défens « traditionnelle » des milieux forestiers et pastoraux, est une pratique de gestion emblématique de la montagne berbère. Everywhere in the Maghreb, both “traditional” management styles and customary institutions were deeply disorganized in the 20th century. In the Moroccan High Atlas, however, the local institutions managing the common natural resources (water, forests, and ranges) still play a rather important role today, protected by their relative isolation and specific history. The agdal, a “traditional” technique of deferred grazing in forest and pastoral environments, is a typical management practice of the Berber mountain. Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5569 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5569 | Partager |
Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
Tourisme, culture(s) et attractivité des territoires Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Augier, Dominique Breton, Jean-Marie Catrina, Sonia Cherki, Khalid Faouzi, Hassan Guilland, Marie-Laure Kacemi, Malika Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5372 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5372 | Partager Voir aussi |
Pâturage et dynamique des écosystèmes arganeraies. L’élevage caprin face à la mondialisation Auteur(s) : Faouzi, Hassan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La dégradation de l’arganeraie fait toujours l’objet d’un débat acharné et éclairé d’un intérêt considérable de la part du public, de la presse et des milieux universitaires. Plusieurs études ont été faites pour trouver des explications et des solutions à ce phénomène. La majorité des résultats de ces travaux avancent les conséquences négatives de l’élevage caprin sur l’écosystème arganeraie dont la réduction de la surface est importante et a tendance à s’accélérer sans être compensée spontanément parce que la régénération naturelle de l’arganier ne s’effectue plus, et ceci en raison de plusieurs facteurs : urbanisation, sécheresses, cultures intensives et extensives sous les arbres en plaine et sur les plateaux (en irrigué et en bour), et surtout, selon ces études, le surpâturage par les éleveurs de chèvres. Dans cette étude, nous n’allons pas jauger le bien-fondé de ces résultats. Cependant, l’argument et l’hypothèse que nous choisissons sont que la conjugaison du surpâturage avec d’autres facteurs parmi lesquels, essentiellement, le succès récent de l’huile d’argane à l’étranger, va bousculer les savoirs écologiques liés au troupeau et à sa conduite dans l’arganeraie. Cela entraîner leur forte érosion et contribue à déstabiliser l’équilibre séculaire de ce système agraire articulé autour de trois productions : l’arganier (argane), la culture d’orge (tomzine) et l’élevage de petits ruminants, surtout la chèvre (taghate). The degradation of the arganeraie is always the object of a debate relentless and lit by a considerable interest on behalf of the public, of the press and by the university circles. Several studies have been made to find explanations and solutions to this phenomenon. The majority of the results of this work suggest the negative consequences of goat farming on the argan ecosystem including the reduction of the surface is important and tends to accelerate and is no longer compensated spontaneously because the natural regeneration of argan no longer takes place and this because of several factors: urbanization; droughts; intensive and extensive crops under trees in the plains and plateaus (irrigated and rainfed), and most importantly, according to these studies, overgrazing by goat herders. In this study, we will not assess the validity of these results. However, our argument and the assumption that we choose is that the combination of overgrazing with other factors among which retain essentially the recent success of argan oil abroad will upset the ecological knowledge related to herd and conduct in the argan tree and cause them severe erosion, destabilizing secular equilibrium of the agrarian system that revolves around three productions: argan (argan), the barley crop (tomzine) and breeding small ruminants especially goats (taghate). Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10342 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10342 | Partager |